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  • Passionné de golf, vous l'aurez compris.
Pratique du karting dans une vie antérieure: j'ai adoré, à défaut de pouvoir faire de la course automobile.
Sans être expert, le jazz et la musique classique m'accompagnent.
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Compteur Global

2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 22:04

 

 

Vous allez trouver ici les corrections apportées par un pro anglais qui connait bien le S§T et qui est intervenu (écriture en gras) sous le pseudo de PhilB sur le forum COACHINGOLF.

 

 

A l’adresse.

Posture, grip et alignement sont standards, mais:
-le poids du corps est ressenti surtout sous le pied avant (60-40).
-la balle est plus au centre du stance.

Peut être pour quelqu'un qui veut jouer en draw et qui a vraiment du mal mais sinon la position de balle bouge assez peu, et ça dépendra aussi de la quantité de courbe que le joueur souhaite donner a la balle: 5-10cm entre driver et wedge ça suffit. la balle est jouée assez proche du point bas.

A la montée.

L’enroulement se fait autour d’un
seul axe créé par "l’empilement" sur le pied gauche (pour un droitier)
du genou gauche, du rachis et de la tête.
Les sensations:
-le démarrage se fait d’un bloc avec le genou gauche qui se dirige vers la balle, la jambe droite se tend, faisant remonter la hanche droite vers l’arriére (ce qui rappelle un peu le swing de Mike Austin).

Le dénivellement des hanches est très important pour pouvoir maintenir l'axe du swing, le genou gauche commencera seulement a aller vers la balle quand le joueur arrête de faire cette extension. C'est pour ça qu'on voit beaucoup de joueurs pour qui la jambe gauche est emmenée vers l'intérieur juste avant la fin du backswing parce qu'ils ont fait mouvement latéral gauche extension mais que l'extension s'arrête juste avant la fin du backswing.


-les épaules, avec les bras collés au corps, tournent en même temps, cette connexion entrainant une montée plus courte et plus horizontale.

Plus courte c'est pas correct, comme l'exemple d'avant, les joueurs qui restent en flexion commencent a plier le bras gauche et a séparer les coudes ce qui limite fortement le chargement du bras gauche contre le torse.
 

-le poids du corps ancre de plus en plus le pied gauche dans le sol jusqu’au sommet de la montée.
La descente.



Elle me semble beaucoup plus classique:le ressort se détend alors que les hanches effectuent leur rotation vers l’avant.

Il est très important d'avoir trois mouvements:

-les hanches qui vont vers la gauche,

-les hanches qui tournent

-et les hanches qui s'élèvent.

La plupart des joueurs avec un handicap élevé n'ont pas assez de mouvement latéral et n'allongent pas assez les genoux. Relacher la flexion des genoux et l'extension sont les deux choses que je regarderais en premier.


La caractéristique cependant réside dans une attaque de balle plus directe et descendante (même avec les bois), liée à l’absence de transfert de poids et à la position de celle-ci à l’adresse.

Une attaque entre 0 et -1 avec un driver c'est super et jusqu'à -4 -5 avec un wedge, c'est parce qu'il n'y a qu'une très petite différence que la position de balle ne change pas beaucoup. Le mouvement des hanches en combinaison avec la face de club orientée a droite de la cible pour un draw font que les trajectoires de balle sont hautes et puissantes.

Le finish.

Là non plus, rien de bien révolutionnaire, la différence avec un swing classique se résumant à des mains un peu plus hautes à la fin et une position tête en arriére.

La tête ne doit pas basculer en arrière elle reste fixe, le centre des épaules reste fixe jusqu'à au moins P8. Je ne suis pas sur de ce que tu veux dire par mains plus hautes

En conclusion.

Cela fait un peu plus de quinze jours que j’expérimente cette technique. Je manque sans doute de recul et n’ai certainement pas compris toutes les subtilités de celles-ci, mais je dois dire qu’elle me plait assez:
-elle ne semble pas trop difficile à intégrer, même si quelques fois des automatismes viennent interférer entrainant de grosses boulettes (genre transfert de poids sur la droite à la montée et "belle gratte").
-le petit jeu peut se prévaloir aussi de cette techique: cela donne de belles balles punchées.
-les distances sont à peu prés équivalentes, voire un peu plus longues sur les fers.
-mais surtout la régularité semble plus facile à obtenir, du fait peut-être de ce swing en un plan avec absence de transfert de poids, donc retour square plus facile théoriquement.

Ce n'est pas un swing sur un plan. Il y a un grand transfert de poids mais toujours vers l'avant.
 

 

Voici ce que PhilB nous a essentiellement appris à travers ses interventions sur le forum Coachingolf

 

 

"J'aimerais que la tête reste fixe et pour faire cela il va falloir emmener l'épaule gauche vers le bas ce qui permettra aux main d'aller vers l'intérieur et donc de jouer en draw"

 

Chaque joueur a sa façon de mettre sa jambe arrière en extension:

 

De même pour le finish:

 

 

S&T sont les premiers a décrire de façon publique les mouvements du dos, spécifiquement le "left tilt".

Le tilt c'est le mouvement latéral gauche du joueur lors du backswing. Quand on observe un joueur au haut du backswing en étant situés derrière la ligne de tire on peut s'apercevoir que l'épaule gauche est toujours plus basse que l'épaule droite. Ca c'est le tilt. Donc il y a zéros joueurs qui n'ont pas de tilt. Ils ont des degrés différents de tilt mais ils ont tous un tilt. Ici un joueur avec environ 35˚ de left tilt (mouvement latéral gauche) et un autre avec environ 40˚ de tilt.

 

S&T a défini les fondamentaux comme étant:

-contact de balle,

-distance de frappe

-et trajectoire, dans cet ordre.

 

Souvent les gens parlent de visée, grip, alignement, posture, etc.....

Pour parler des fondamentaux. S&T dit que ces facteurs ne sont pas des fondamentaux puisque tous les joueurs les font de façon différente, ils doivent être justes pour ce qu'essaye de faire le joueur.

 

 

On ne peut pas reconnaître qu'un joueur travaille en S&T mais dans chaque joueur on peut reconnaitre les principes dont parle S&T et comment ils s'appliquent a ce joueur.

 

 

 

Que retenir de toutes ces explications?

 

Que le Stack and Tilt n'est pas une méthode de golf mais plutôt une méthodologie qui met l'accent sur certains aspects du swing et que l'on retrouve plus ou moins accentué chez tous les bons golfeurs, par exemple sur le premier fondamental au golf qui est le contact de balle.

 

Les interventions de PhilB (merci à lui) tordent le cou à certaines idées reçues sur le S§T et je vous invite à aller plus loin sur le forum Coachingolf:

link

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 21:26

St Andrews 017

 

 

St Andrews! Quel golfeur n'a pas prié pour fouler un jour les fairways du « Old Course »?

Ce fut pour moi aussi un rêve longtemps caressé jusqu'au jour où une proposition me fut faite d'intégrer un groupe où il y avait eu un désistement.

 

C'est ainsi que quelques mois après, un beau matin d'avril, -c'est un voyage qui se prépare- nous nous retrouvons, un groupe de huit, assis autour d'un café à l'aéroport de Roissy.

Il y avait là les amis du forum: Benoît l'instigateur du voyage, Fred et Nathalie, Hervé qui m'avait hébergé la veille à Paris, sans oublier notre international David, ainsi que deux inconnus, Dominique le pro organisateur et un certain Gino célèbre pour ses roulements de « r ».

L'aventure pouvait commencer.

 

Deux heures plus tard nous survolions la campagne écossaise avant de se poser à Edimbourg.

Un minibus nous attendait, flanqué d'une grosse remorque ou nous avons entassé pêle-mêle valises et sacs de golf.

Le temps était gris et le macadam humide. Mais ce n'est pas cela qui aurait pu entamer notre enthousiasme grandissant à l'approche des premières bâtisses de Saint-Andrews.

 

A une longueur de drive du R § A nous découvrons notre « guest house » avant de filer dare-dare au club-house du « Castle Course » pour prendre une petite collation avant d'affronter ce vrai links qui nous servira de dessert.

Un vent fort est de la partie mais il a réussi à chasser les nuages et une tempête de ciel bleu nous accompagne. Un vrai bonheur ce premier contact, avec la mer à proximité et St Andrews en vue.


St Andrews 0002

 

Le lendemain matin nous longeons le 1 du « Old » la tête vissée à gauche, fascinés par ce fairway qui ne sait pas qu'il a bientôt rendez-vous avec nous, et nous nous dirigeons vers le « Jubilee Course » qui sera notre plat du jour.

S'il n'a pas la renommée du Old le Jubilee n'en est pas moins un parcours technique très prisé des gens du pays. Il est à faire absolument.

St Andrews 011

 

Sur le chemin du retour et après notre « fish and ship » habituel nous faisons une petite halte devant ce green immense, ondulé à souhait, qu'on appelle l' « Himalaya ». C'est un peu particulier mais très instructif pour l'appentissage des pentes!

Puis de nouveau on croise le « Old » et une envie irrésistible nous envahit tous d'aller voir de prés le fameux petit pont du 18, le Swilcan Bridge, et le terrifiant « bunker de l'enfer » du green du 17. Il nous faut l'apprivoiser ce parcours, le sentir, se l'approprier un peu car demain sera le grand jour.

 

Au programme du vendredi matin c'est détente et shopping à volonté pour terminer par la visite du musée du golf.

On se rend bien compte que tout ici, ou presque, tourne autour du golf. Voir quelqu'un se promener en ville avec un sac de golf sur l'épaule n'étonne personne.

Mais le moment fatidique du départ va bientôt sonner .......

 

St Andrews 100

 

 

et je laisse David vous conter la suite:

 

« C'est l'heure ! Les estomacs se nouent et, au moment d'enfoncer le tee au départ du 1, à 10m du Royal and Ancient, les mains tremblent. Mais nous ne vous avons pas fait honte : aucun drive raté. C'est parti. Personellement je mettrai 2 trous à me détendre : ce qui me coutera 2 doubles. Les greens sont démoniaques pour le chipping.

On déroule sur le reste du parcours au gré des conseils extrêmement avisés de nos caddies. Jouer le Old Course sans caddy est une aberration : sur plus de la moitié des trous, des pièges sont cachés. Et quand la vieille dame vous piège, c'est le double assuré ! A titre d'exemple Gino malgré son incroyable niveau de jeu n'a pu éviter un quintuple.
Les trous défilent, on ne voit pas le temps passer. Tout le monde s'applique sur son golf.

Au 17 nous avons rendez-vous avec la légende. Et pour mieux accueillir nos drives qui survolent l'hotel, les nuages se déchirent.

Le Old Course nous fait la faveur de deux derniers trous sous le soleil couchant : les couleurs tirent sur l'orange, les ombres s'allongent, les vitres du R & A miroitent en reflètant le soleil...


St Andrews 116 

 Il n'y a pas de mots pour décrire le pur moment de bonheur sur ces deux derniers trous.

 

Dernier drive, dernier putt... le manège enchanté s'arrête mais nos têtes continueront encore longtemps à tourner. »

 

 

 

Drling!.... drling!...... Il est 6h30!

C'est le jour du départ et nous devons jouer Kingsbarn avant de prendre l'avion. Il faut donc faire vite: valises, p'tits déjeuners, charger la remorque, trajet, redécharger les sacs, et lorsque nous levons enfin les yeux au départ du 1, une « beauté insoutenable » nous éblouit, comme dirait David.

Le parcours est magnifique, la mer est omniprésente, l'entretien est parfait, le soleil est au rendez-vous.....

Une récompense pour nous faire oublier le retour!...

St Andrews 139

 

Ah oui, le retour,...car il faut malgré tout revenir!....

 

Pas facile de retrouver le quotidien et de ne plus sentir cet état d'apesanteur dans lequel nous étions. Des journées inoubliables et une expérience que tout golfeur se doit de vivre au moins une fois.

 

C'est du plaisir, de l'émotion, de la contemplation, des moments rares!

 

_________________

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 17:45

 




Le principe essentiel de cette filière de swing me semble être l’absence de transfert de poids vers l’arriére à la montée.


A l’adresse.


Posture, grip et alignement sont standards, mais:
-le poids du corps est ressenti surtout sous le pied avant (60-40).

-la balle est plus au centre du stance.

A la montée.


 L’enroulement se fait autour d’un
seul axe créé par "l’empilement" sur le pied gauche (pour un droitier)
du genou gauche, du rachis  et de la tête.
Les sensations:
-le démarrage se fait d’un bloc avec le genou gauche qui se dirige vers la balle, la jambe droite se tend, faisant remonter la hanche droite vers l’arriére
(ce qui rappelle un peu le swing de Mike Austin).
-les épaules, avec les bras collés au corps, tournent en même temps, cette connexion entrainant une montée plus courte et plus horizontale.
-le poids du corps ancre de plus en plus le pied gauche dans le sol jusqu’au sommet de la montée.


La descente.


Elle me semble beaucoup plus classique:le ressort se détend alors que les hanches effectuent leur rotation vers l’avant.
La caractéristique cependant réside dans une attaque de balle plus directe et descendante (même avec les bois), liée à l’absence de transfert de poids et à la position de celle-ci à l’adresse.


Le finish. 


Là non plus, rien de bien révolutionnaire, la différence avec un swing classique se résumant à des mains un peu plus hautes à la fin et une position tête en arriére.

En conclusion.

Cela fait un peu plus de quinze jours que j’expérimente cette technique. Je manque sans doute de recul et n’ai certainement pas compris toutes les subtilités de celles-ci, mais je dois dire qu’elle me plait assez:
-elle ne semble pas trop difficile à intégrer, même si quelques fois des automatismes viennent interférer entrainant de grosses boulettes (genre transfert de poids sur la droite à la montée et "belle gratte").
-le petit jeu peut se prévaloir aussi de cette techique: cela donne de belles balles punchées.
-les distances sont à peu prés équivalentes, voire un peu plus longues sur les fers.
-mais surtout la régularité semble plus facile à obtenir, du fait peut-être de ce swing en un plan avec absence de transfert de poids, donc retour square plus facile théoriquement.


  Pour vous aider à comprendre voici quelques vidéos glanées sur le net.


Tout d’abord celle de Mike Bennett l’un des promoteurs du Stack and Tilt avec Andy Plummer:
http://www.youtube.com/watch?v=B4_YepJ3wSs&NR=1


Vous avez aussi la leçon de David Orr, un pro américain qui pratique et enseigne le Stack and Tilt:
http://www.youtube.com/watch?v=tJggZwmFq2o&NR=1


David Orr de face et de profil:
http://www.youtube.com/watch?v=yjzZCht-Oiw
http://www.youtube.com/watch?v=hMGbbXiTHLQ&feature=related


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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 17:27

 

 

Si un jour vous êtes en panne de swing essayez le "reflex swing".

Pour connaitre cette technique je suis allé à Marivaux en octobre 2004 où j’ai pris une heure de leçon avec jacques Gontier un des pros de l’équipe enseignante. Même si je je n’ai pas adopté définitivement ce swing, cette heure m’a été bénéfique car je reviens parfois au reflex swing lors de moments difficiles (qui n’en a pas ?) et cela m’a appris qu’il y avait de nombreux moyens pour arriver au même but et construire son propre swing.
 
Cette méthode a été initiée par Mindy Blake (ancien champion néo-zélandais de saut en hauteur et docteur en physique et mathématiques) dans un livre intitulé "Le Swing du Futur" en 1975.

Si depuis quelque temps déjà cet enseignement a été abandonné à Marivaux, d’autres ont pris la relève en s’inspirant de ce concept, notamment Marcel Beliveau avec sa méthode "Antrad" et Gaston St-Pierre avec "Golf-Confort".

 
Voici deux  vidéos (du pro claude Pesant) pour illustrer ce swing:

 

 

 

 

La technique peut se résumer à ceci:

 

Position à l’adresse:

 

Les pieds et les hanches ouverts entre 30 et 45 °.

Marquez les angles bras/manches du club (le bras gauche « tombe » naturellement).

Pied arrière (pied droit pour les droitier) est square par rapport à la ligne de l’objectif (voire 10° à gauche de cette position).

Pied avant (gauche pour les droitiers) est orienté légèrement à droite de la cible (10 à 30 °).

Poids du corps équitablement réparti entre les deux pieds et très légèrement sur les talons.

La tête est inclinée, le haut du dos étant bombé. Il faut éviter absolument d’avoir les fesses "sorties" et le dos "droit".

La balle est au niveau du milieu du pied avant.

Lorsque l’on regarde la cible, la tête pivote autour du cou et l’œil droit passe sous l’œil gauche (pour les droitiers).

 

Montée:

 

Pas de transfert de poids.

Pivot complet du haut du corps au-dessus de la hanche arrière (droite pour les droitiers). Sensation des épaules qui pivotent autour du cou.

Les bras ne s’enroulent pas autour du corps.

Le bas du corps résiste à cette torsion.

Maintenir les coudes "unis".

Mains passives.

Il est normal d’avoir éventuellement une sensation de face de club fermée

 

La position finale:

 

Aucune vitesse des bras n’a été générée durant le swing.

Il s’agit d’appliquer une pression à travers la balle.

En appui sur l’intérieur du pied arrière (droit pour les droitiers).

Hanches de face.

Pas de "rolling" des mains.

La tête a pivoté autour du cou sur un axe presque horizontal.

La tête du club est dirigée vers la cible.

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 14:17

 4° épisode

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J’ai connu la « zone ».

 


Non,il ne s’agit pas d’une histoire d’enfance malheureuse dans les banlieues,
mais de cet état de grâce que nous avons tous
plus ou moins connu lors de nos parties de golf. Vous savez, cette
sensation où l’on est sur un « petit nuage »,
où l’on déroule dans la ouate sans se poser de
questions. C’est vrai j’avais déjà ressenti cette
impression à plusieurs reprises sur quelques coups, voire deux
ou trois trous, puis tout disparaissait.


Ce jour là, sur mon parcours habituel de La Prée à La Rochelle,
rien ne laissait présager ce qui allait m’arriver.
Accompagné de deux fidéles co-équipiers
au départ du un, je ne me sentais pas en super forme car mes
parties précédentes n’avaient pas été
fameuses:
un index 20, on le sait, est capable de jouer de bons coups
mais aussi de s’éclater « grave » (pour
parler »jeune »).


Je me lance donc sans mettre « le couteau entre les dents »:
très bon drive, fer 8 derriére, green, deux putts.
Un par, cela fait du bien, surtout en régulation.
La même chose se reproduit sur le par cinq suivant: par en régulation.
Puis green et deux putts sur le par trois N°3.


La confiance commençait à s’installer. Sur le chemin
menant au trou N°4 je me sentais comme « porté ».
J’avais une impression de très grand calme intérieur,
de détachement, et comme si tout se déroulait au
ralenti, comme si en fait je devenais mon propre spectateur.
C’est une sensation bizarre et l’image de la « bulle »
n’en rend pas tout-à-fait compte, même si effectivement
à ce moment là je me sentais vraiment coupé de
l’entourage.


Au départ du 4, je savais que je ne pouvais pas rater.
Mon swing était rythmé par ma respiration, calme, détendu,
à la Couples quoi ! (Non là, j’exagére….).
Par en régulation sur le 4, puis sur le 5, puis sur le 6, puis sur
le 7…. Sur le 8 toutefois une petite alerte: mon deuxiéme
coup a heurté le bord du buncker de green à gauche pour
retomber dedans. Sortie et deux putts: mon premier boggey de la
journée.


Le doute a commencé à m’effleurer et sur le par cinq du 9
la même mésaventure s’est reproduite: l’approche au
troisiéme coup a atterri dans le buncker de green,
occasionnant mon deuxiéme boggey.

Le charme venait d’être rompu. Je suis redescendu sur terre
et j’ai décidé d’arrêter là ne voulant pas
gâcher un si bel aller par un retour « catastrophe ».
Et comme mes partenaires s’arrêtaient aussi……


Quelle belle journée et quel souvenir quand j’y repense plus de dix
ans aprés. Ce sont des moments rares qui, je crois, ne peuvent
exister qu’au golf. .Jouer scratch sur sept trous pour un joueur de
mon niveau, et qui plus est en régulation, il n’y a vraiment
qu’au golf que l’on peut voir ça.

 
C’est peut-être une des raisons pour laquelle on devient dingue de
cette petite balle blanche!

 
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 14:10

3° épisode.


     
Au fil des trous.

 
Aprés ce premier classement, limite 36 (35.6),
je récidivais le week-end suivant en descendant à 33,2.
C’était il est vrai sur un golf plus facile, l’ancien neuf trous de Saintes.
C’est ainsi que lentement mais sûrement, de compétition en compétition,
avec des hauts et des bas bien sûr,
mon handicap s’est amélioré pour atteindre quelques deux
ans plus tard ce fameux cap des 24, celui que je m’étais fixé
comme but ultime et qui était à l’époque le
sésame
qui permettait de fouler tous les parcours ou presque.
Descendre à 24, cela me paraissait très loin à
mes débuts
et pour ainsi dire inaccessible.
 
Entre-tempsj’avais quitté le petit neuf trous de La Jarne qui m’a vu naitre au golf
pour émigrer vers le tout nouveau « links »
de La Rochelle,
« la Prée-aux-boeufs » à
Marsilly, un vrai dix-huit trous.
Il a été vraiment enfanté dans la douleur celui-là: faillite d’entreprise
lors de sa construction, pas de club-house au début:
un petit « abri Martin » en faisait office.
Mais enfin il a survécu et aprés avoir eu plusieurs gestionnaires
et quelques modifications de parcours il est maintenant devenu un
golf prisé.
Certes il n’est pas très long mais il donne
bien du fil à retordre, lorsque le vent se léve,
avec ses petits greens surélevés et pentus.
D’ailleurs quelques jeunes issus du club sont arrivés à un excellent niveau,
alors qu’il n’y avait pas de passé golfique
dans le coin (cf. julien Guerrier entre autres).

  
Avec mon bâton de maréchal en poche (ce fameux 24), je
continuais à faire des compétitions, pratiquement tous
les dimanches.
Il y avait parfois des concours associés à ces « compets »,
concours de drive, concours de putt, qui ne m’intéressaient guére… 

Et puis un jour,pour faire comme les autres, disons plutôt entrainé par
les copains, je me suis inscrit: d’abord le putt, puis le drive.
Aprés avoir rendu compte du nombre de putts réalisés,
je suis descendu vers le départ du 18, un par 4 de 320 metres
droit en légére montée, qui est devenu le
practice aujourd’hui.
  
Il y avait un vent assez fort, trois-quart face. Nous étions une
soixantaine de concurrents dont, je me souviens, un handicap 6 de
Cognac,
qui devait passer aprés moi. Nous étions dans les derniers.
Lorsque mon tour est arrivé, j’ai donc pris mon drive,
un Taylor Made « burner » 10.5° avec shaft acier regular
et j’envoyais ma premiére balle à gauche, loin mais dans le rough.
La deuxiéme a touché le fairway mais a quand même fini sa course à mourir
dans les hautes herbes à gauche, toujours aussi loin.
Pour la troisiéme et derniére balle, les deux premiéres étant « out »,
il était impératif que je corrige le tir. J’ai donc fait très attention à
mon alignement et…j’ai « laché les chevaux ».
Ma balle est partie en draw comme d’habitude, pas trop haute, et j’ai
bien vu qu’elle avait dépassé la derniére marque
là-bas sur le fairway.

Aux
résultats, me suis-je dit.
 
En arrivant sur place il me fut
confirmé que pour le moment j’étais le plus long: 229
métres.
Restait le handicap 6 ! Je me disais que ce n’était
pas possible de gagner un concours de drive face à des gens
bien plus forts et expérimentés que moi. Et pourtant
si,
car notre compétiteur de Cognac a fini second à dix métres derriére.


     
Ce jour là j’ai gagné une paire de jumelles !
Faut pas exagérer: 229 métres, on voit encore à l’oeil nu, non ?



suivre)

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 14:01

2° épisode

 

 

          

 

      En marche vers un classement.

 


   Au retour de ce weeck-end mémorable et aprés avoir appréhendé un peu mieux la réalité du golf, sa difficulté technique mais aussi le bonheur qu’il pouvait procurer, ma résolution était prise: « à fond le golf! ».


   Mon premier objectif fut de trouver un terrain de jeu, et à La Rochelle: rien, pas de club, pas de practice…sauf ce petit 9 trous à La Jarne (reconditionné en 6 trous récemment), à peine sorti de terre et finalement à deux pas de chez moi. Sitôt trouvé, sitôt inscrit, j’ai pu commencer un véritable apprentissage. Oh! pas beaucoup de cours: le pro ne venait de Poitiers qu’une fois par semaine. Enfin on se débrouillait avec les copains. Et puis il y avait jack Nicklaus et son célébre mode d’emploi en bandes dessinées. Je crois bien que je les ai usées jusqu’à la corde ces pages, sans compter les articles techniques des magazines spécialisés que je dévorais à belles dents.


   Pas beaucoup de practice, mais surtout des parcours et encore des parcours, trois aprés-midi par semaine, et le samedi, et le dimanche. La pluie, le vent, rien ne pouvait m’arrêter. Je pensais golf, je parlais golf, je rêvais golf… J’en croise encore aujourd’hui quelques-uns qui ont dans le regard cette petite étincelle qui donne un nouveau sens à leur vie: la passion du golf.


   C’est vrai que le golf est un véritable challenge avec soi-même. J’en ai bavé au début,   des «tops », des « grattes », à gauche, à droite, l’envie de balancer ces foutus clubs, de tout planter là aujourd’hui…mais jamais celle d’abandonner totalement. Heureusement que dans un club on n’est pas seul. Il y a les amis qui vous conseillent, vous encouragent.


   Si bien qu’un beau dimanche d’août 88, donc quelques mois aprés mes débuts, je décidais de tenter l’expérience d’une vraie compétition officielle. En voiture les amis…et nous voilà rendus sur ce magnifique parcours de La Domangére, un des plus difficiles de France, mais cela je ne l’ai appris que bien aprés. Heureusement!


 

   Tous mes copains sont partis les uns aprés les autres me laissant finalement seul avec mon destin. Eh oui, les obscurs, les sans- grades, nous nous élançons très tard, le stress ayant eu un peu plus le temps de s’accumuler. Il n’y a plus personne pour nous admirer…ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs.


   Rappelez-vous votre premiére « compet » au départ du 1, les jambes un peu molles, le coeur qui bat la chamade. Alors vous vous efforcez de respirer calmement, profondément. Bon sang, ce n’est pas une premiére rencontre amoureuse! Quoique…


   Aprés ces débuts palpitants le calme revient peu à peu, au fil des pas, au fil des trous, et vous vous retrouvez prés de cinq heures plus tard sur le green du 18, harassé mais heureux d’en avoir terminé avec cette rude épreuve. Vos copains sont là et vous assaillent de questions: « alors, ça s’est bien passé? », « qu’as-tu fait? »… Je dois dire que je ne savais pas où j’en étais, peu familiarisé alors avec les décomptes du stableford.


   Arrivé au club-house, la bonne nouvelle est tombée: 37 en « stable ». J’étais classé 35,6. Cela n’a rien de grandiose, mais un premier handicap cela fait vraiment, vraiment plaisir!

   Je crois que « ça s’arrose », non?..

 

 

 

 

(A suivre..)

 
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 12:14

1° partie.

 

Mes débuts au golf.

 


   Se raconter, ce n’est pas dans mes habitudes. Je suis plutôt du genre à ne pas me mettre en avant et à écouter ce que les autres ont à dire. Mais tant pis je me lance: j’ai du « vécu », des expériences à faire partager et où certains même pourront se reconnaître.

Donc allons-y pour le « je ».


   Ma rencontre avec le golf a été tout-à-fait fortuite, mais ce fut un véritable coup de foudre. Il était une fois…..Non! (c’est une histoire authentique). Un jour, des amis de Pau m’ont demandé si nous voulions, ma femme et moi, participer à un week-end prolongé en Espagne au nord de Barcelone avec golf et plage au programme. Ce devait être au mois de mai 88,… au siécle dernier. Cela sentait bon le soleil et l’évasion, alors « banco »!


   Le golf, je ne connaissais pas du tout, à peine quelques à priori: c’est pas du sport, c’est pour les vieux, etc…Moi, c’était plutôt tennis, ski, vélo. Je me suis donc acheté un fer 7 (que j’ai toujours, c’est comme ma femme d’ailleurs malgré le golf !) et me voici au départ du 1 avec mes trois compères, qui eux n’étaient pas des novices et me prodiguaient leurs encouragements en m’expliquant qu’on allait jouer en « scramble ». Je dois dire que je n’en menais pas large! Mon tour est arrivé et … j’ai courru pour ramasser ma balle quelques trente métres plus loin à droite un peu sous les arbres, content toutefois de l’avoir touchée et qu’elle ne se soit pas perdue (chére petite balle..).Puis je suis allé la mettre à la place qu’elle méritait quelques deux cent métres plus loin, là où était mon partenaire.


   Ce fut ensuite l’arrivée sur le green: on ne demande pas comment, ni combien ! La révélation, l’émerveillement, une sensation jamais éprouvée en foulant cette moquette d’herbe. J’avais déjà apprécié cette belle trouée de verdure en remontant le fairway du 1 mais là, ce tapis si douillet, ces nuances de vert, ce calme, les copains autour…

C’est ça le bonheur, non?


   Pour moi ce fut le nirvana pendant 18 trous! Non je ne parle pas de ma technique! Pour les copains ça l’a peut-être été un peu moins et ils ont eu beaucoup de mérite. Quel exemple!  Qui parmi vous serait capable d’en faire autant et de supporter tout un parcours un débutant, débutant? Hommage à eux. Il faut dire que je les ai remerciés le lendemain lors de notre deuxième tour sur le 3, un par trois de quelques cent vingt métres (à l’époque on ne comptait pas en yards..) avec un départ en hauteur, en les gratifiant d’un trou en un. Oui, vous avez bien lu : un « trou-en-un » le deuxième jour de golf !! C’est vraiment de la chance…, mais Dieu que les « bulles » (de champagne) étaient belles ce jour là. J’ai bien essayé de le refaire depuis: en vain, à part des deuxièmes coups ou des approches rentrées.

Enfin je ne désespére pas…


   FIN du premier épisode.


(PS: je reviendrai vous conter la suite, nous sommes toujours en 88)

 


A mediter: ce qui me gêne le plus dans l’écriture ce n’est pas d’écrire… mais de taper d’un doigt et d’une seule main.

 
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 12:04

Sur un forum, dédié au golf et auquel je participe, on nous a posé cette question existentielle:


Pourquoi jouez-vous au golf
?

Cela m’a inspiré quelques couplets , façon « rap »…

 

Pourquoi je joue au golf?
Ben c’est simple: parce que j’aime ça!
Parce que….

Parce que c’est un jeu et que c’est pas toujours sérieux.  

Parce que c’est la vie, c’est d’la joie, c’est d’la peur.

Au départ on est plein d’espoir mais on est bien obligé de rire de nos désespoirs.

 

Pourquoi je joue au golf?
Ben c’est simple: parce que j’aime ça!
Parce que... 

Parce que j’aime la beauté du geste et le vol de la balle.

Parce que c’est grisant et que c’est difficile.                               

Plaisir de faire partie de la nature, plaisir du soleil, de l’eau, de la verdure.

 

Pourquoi je joue au golf?
C’est simple: parce que j’aime ça.
Parce que...

Parce que j’aime ces clubs qui brillent comme des épées. 

Parce que j’aime l’odeur du gazon frais coupé. 

Le golf, c’est plein de p’tits bonheurs qui ne demandent qu’à vivre, ça vous fait des froids et chauds au coeur.

 

Pourquoi je joue au golf?
C’est simple: parce que j’aime ça.
Parce que… 

Parce que j’aime bien les copains qui m’entourent. 

Parce que discuter, plaisanter, ça fait aussi partie du jeu de tous les jours. 

Les amis c’est important dans la vie, surtout quand on sait qu’on en a qu’une de vie.

 

Pourquoi je joue au golf?
Ben c’est simple: parce que j’aime ça.
Parce que… 

Parce que j’ai besoin d’en parler et, qu’éloigné des parcours, je suis en manque. 

Parce qu’il y a des forums où l’on peut retrouver cette espèce de folie qu’on voudrait refouler. 

Plaisir de l’addiction, plaisir de la réflexion, plaisir de l’action.

 

C’est simple, j’aime ça...

 

 

 

 


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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 00:00
Son Swing: un exemple de fluidité, de rythme, d’apparente facilité et de force tranquille.

 
                                                                                                                                                                                                                         
Pour votre plaisir et le mien quelques moments en vidéo avec lui:
                                                                                                                                                                                                                          

 

 

Si vous voulez en savoir plus sur fred Couples, consutez le lien ci-dessus (en anglais).

http://www.earthgolf.com/fred/

 

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